Connaissez-vous la vélelle ?
Echouages insolites en Iroise
Un organisme à la dérive
Cet hydrozoaire pouvant atteindre 8 centimètres appartient à l'embranchement des cnidaires et peut
s'apparenter à une méduse. En réalité, la vélelle n'en est pas tout à fait une, elle fait partie du pleuston, des
organismes qui vivent en surface, à l'interface eau-air. Pour se faire, elle dispose d'un flotteur positionné
sous sa voile, lui permettant de se maintenir en surface tout en étant poussée par les vents.
La vie de colonie
Les vélelles sont des colonies de polypes marins. Leur cycle de vie est similaire à celui des méduses et passe par deux stades bien différents : celui de polype, et celui de "méduse" à la dérive. Ces organismes se nourrissent de plancton : copépodes, larvacés, ou encore petits poissons.
Les phénomènes d'échouage
Pouvant parfois se multiplier de manière importante, les bancs de vélelles peuvent s'étendre sur des dizaines de kilomètres. Il est donc fréquent d'observer sur certaines plages des échouages massifs de plusieurs milliers de ces organismes. Leur décomposition peut alors générer une odeur pestilentielle, et il ne persiste, après quelques heures, que la partie cornée de la colonie dont la consistance rappelle celle du plastique ou de la cellophane.
La vélelle est en principe inoffensive pour l'Homme. Néanmoins, il est déconseillé de la manipuler. En effet, certaines personnes plus sensibles peuvent déclencher des irritations. D'autre part, on peut au sein de ces échouages retrouver d'autres organismes tels que la Physalie (ou Galère Portugaise, Physalia physalis), hautement toxique.