Au total, 682 retours ont été comptabilisés. Ils ont permis de constater qu’à peine 20 % de la flotte de plaisance en l’Iroise possède une cuve de rétention des eaux noires. En effet, une majorité des bateaux ont été construits avant 2008, date à laquelle la présence d’une cuve de rétention est devenue obligatoire sur les bateaux neufs disposant de WC.

Pour les plaisanciers équipés d’une cuve de rétention, la faible utilisation des pompes est expliquée par une utilisation limitée des WC à bord, l’accès et l’utilisation des pompes, jugés trop contraignants pour certains usagers, la vidange des eaux noires en mer, jugée parfois plus simple et rapide et la méconnaissance de l’existence et de l’utilité des stations de pompage.

Le questionnaire a également permis d’identifier un besoin d’information concernant la localisation des stations de pompage des eaux usées en Iroise et leur mode d’utilisation, la réglementation et l’impact sur le milieu lié au rejet des différents effluents (eaux noires, eaux grises et eaux de fond de cale).

Face à ces observations, le PNMI va amplifier ses actions de communication et de sensibilisation à destination des plaisanciers. Un travail en collaboration avec les gestionnaires des ports de l’Iroise permettra également d’inciter l’adaptation des services portuaires pour faciliter l’accès aux équipements et mobiliser davantage leurs usagers sur la problématique des eaux noires.