L'aquaculture

En raison du découpage de son littoral et de son exposition aux tempêtes, la mer d’Iroise offre un terrain peu favorable à l’implantation de l’aquaculture. Malgré tout, les eaux fraîches et de bonne qualité ont permis à plusieurs entreprises aquacoles de s’installer en Iroise. Les eaux froides de l’Iroise sont idéales pour l’algoculture.

A Ouessant, on cultive l’espèce Asparagopsis armata. Cette algue possède des vertus pharmaceutiques. Au large la faible teneur en plancton limite la croissance des coquillages d’élevage.

Sur l’île de Sein on pratique l’affinage d’huîtres et l’élevage d’ormeaux.

A Camaret, une entreprise est spécialisée dans l’élevage de moules sur filière. Une autre élève des coraux pour les aquariums et se diversifie dans l’élevage d’ormeaux.

Le développement de l’élevage de coquillages filtreurs en bande côtière, et en particulier en baie de Douarnenez, est limité par la présence régulière de phytoplanctons toxiques.

Exploitation aquacole à Sein

Exploitation aquacole sur l'île de Sein

Cécile Lefeuvre / Office français de la biodiversité

Exploitation aquacole sur l'île de Sein

Cécile Lefeuvre / Office français de la biodiversité

Exploitation aquacole à Camaret

Exploitation aquacole à Camaret

Laëtitia Beauverger / Office français de la biodiversité

Exploitation aquacole à Camaret

Laëtitia Beauverger / Office français de la biodiversité

Les activités aquacoles sont dépendantes de la qualité du milieu. Le Parc naturel marin d’Iroise soutient le développement d’une aquaculture durable respectueuse de l’environnement.

Les agents du Parc identifient les zones sensibles à la pollution et mettent en œuvre des actions de reconquête de qualité de l’eau, en partenariat avec les collectivités territoriales et les services de l’Etat.