Les phares

La mer d’Iroise est une zone de navigation dangereuse pour plusieurs raisons :  fonds rocheux, courants parmi les plus forts d’Europe (Raz de Sein, passage du Fromveur à Ouessant), brume et tempêtes. Malgré ces dangers, l’Iroise a toujours été une voie maritime très importante pour le transport de marchandises entre le nord et le sud de l’Europe. C’est également une zone très poissonneuse fréquentée par les navires de pêche.

De la signalisation au patrimoine

Pour garantir la sécurité des marins en Iroise, de nombreuses balises et plusieurs phares ont été érigés. La mer d’Iroise comporte la plus grande concentration de phares des côtes françaises.

On en compte 15 phares, 8 en mer et 7 à terre.

Pour pouvoir affronter les coups de boutoir des tempêtes hivernales, un phare doit être solide et tenir dans la durée. C’est pour ces raisons qu’ils ont été construits en granit !

Chaque phare a sa propre identité : visuelle, sonore et lumineuse. Aucun phare n’est identique à un autre. Ces équipements sont gérés par la Direction interrégionale de la mer Nord Atlantique-Manche Ouest. Grâce à l’action du Parc, ces phares sont aujourd’hui classés ou inscrits au patrimoine.

Le phare de Kermorvan

Laëtitia Beauverger / Office français de la biodiversité

Laëtitia Beauverger / Office français de la biodiversité

Le phare des Pierres-Noires

Laurent Mignaux/Terra

Laurent Mignaux/Terra

Les phares du chenal du Four

Situé entre la côte et le plateau molénais, ce passage maritime est soumis à de forts courants.
Avant la création du rail d’Ouessant (1965 et révisé en 1978), le chenal du Four était une zone de navigation importante.  
Pour sécuriser la zone, deux phares sont situés en mer (les Pierres-Noires et le Four) et quatre autres à terre (Trézien, Kermorvan, Lochrist, St Mathieu).

Les phares de l'île de Sein

Les forts courants du raz de Sein, entre la pointe du Raz et l’île, en font une zone particulièrement dangereuse pour la navigation.

Quatre feux et phares guident la circulation des navires : le phare d’Ar Men, le phare de Sein, le feu de Tévennec, le phare de la Vieille.

Vue aérienne de l'île de Sein et son phare

Vue aérienne de l'île de Sein et son phare

Laurent Mignaux / Terra

Vue aérienne de l'île de Sein et son phare

Laurent Mignaux / Terra

Vue aérienne d'Ouessant et le Créac'h

Vue aérienne d'Ouessant et le Créac'h

Mickaël Buanic / Office français de la biodiversité

Vue aérienne d'Ouessant et le Créac'h

Mickaël Buanic / Office français de la biodiversité

Les phares d'Ouessant

Les parages de l’île d’Ouessant et de l’archipel de Molène sont particulièrement dangereux. Le passage du Fromveur, à l’est d’Ouessant, connaît des courants parmi les plus forts d’Europe.

L’archipel de Molène fut le lieu de nombreux naufrages.

Afin de parer aux dangers de la navigation dans cette zone, des feux sont allumés sur la mer et dès le 17ème siècle sur l’île d’Ouessant. Ils se nomment : la Jument, Kéréon, Nividic, le Stiff et le Créac'h.

Pour aller plus loin

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