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Les techniques en matière d’analyses de données acoustiques évoluent en continu et les données pourront être ré-analysées. Aussi, il reste possible d’identifier d’autres espèces dans ces mêmes données à l’avenir.

Des suivis acoustiques vont se poursuivre sur certains points afin d’avoir une vision d’éventuelles variations inter-annuelles dans la fréquentation du parc par les cétacés. 

Même si l’acoustique passive ne permet pas de comptabiliser le nombre de cétacés présents, le projet CETIROISE conforte l’importance du parc pour les cétacés. Il met particulièrement en lumière la présence de delphinidés toute l’année et même en continu sur les secteurs du large d’Ouessant.

La vie des dauphins comporte toujours de vraies zones d’ombre pour les scientifiques. Quelles sont les relations qui unissent les groupes de dauphins entre eux ?   Comment utilisent-ils leur territoire ? De nombreux travaux sont actuellement menés pour élucider ces mystères et mieux protéger cette espèce…

Gardez en tête qu'en évitant le dérangement de ces espèces, elles apprécieront d'autant plus leur passage en Iroise. 

 

Vous pouvez signaler vos observations de cétacés sur OBS en MER.

Mésoplodon de Sowerby

Mésoplodon de Sowerby

Ambre Damour / Office français de la biodiversité

Mésoplodon de Sowerby

Ambre Damour / Office français de la biodiversité

Le Mesoplodon de Sowerby

Le Mesoplodon de Sowerby (Mesoplodon bidens) est la deuxième espèce rare à avoir été observée en mer d’Iroise cet été. Il s’agit d’une baleine petite taille ne dépassant pas 4,5 mètres en moyenne. même si les nouveau-nés font la moitié de la taille la mère à leur naissance ! Cette espèce, elle aussi très difficile à observer, est peu connue. Le peu de connaissances acquises sur le mesoplodon l’est en grande partie grâce aux échouages. 

Elle ne semble présente qu’en Atlantique Nord, avec une répartition n’allant pas jusqu’aux glaces . Grâce aux quelques observations réalisées, on sait qu'elle plonge à des profondeurs importantes entre 500 et 1500 m.

Point d'information sur la révision du plan de gestion

Le Plan de gestion est un document stratégique qui définit pour le site une vision à long terme ainsi qu’une programmation opérationnelle à court/moyen terme. Il fixe les enjeux du parc et les objectifs de gestion pour une période de 15 ans. C’est donc un document fondamental qui cadre toutes les décisions du conseil de gestion, en particulier les avis, les modalités d’attribution des subventions ou le programme d’actions annuel.

Un plan de gestion permet de :

  • répondre aux obligations de l’espace protégé et à ses finalités de création
  • organiser et planifier le travail du gestionnaire
  • garantir la cohérence des actions à long terme
  • communiquer avec les acteurs du territoire
  • répondre à l’évaluation des politiques publiques en rendant lisibles et exploitables les résultats / évaluation de la gestion

L’actuel plan de gestion du Parc a été validé le 29 septembre 2010. Le nouveau plan de gestion doit donc être validé avant le mois de septembre 2025.

Loin de décrire l’ensemble des éléments naturels ou culturels qui font l’identité et l’originalité de ces îlots de l’archipel de Molène, les milieux et les espèces les plus emblématiques y sont présentés.

Samedi 3 février à 16h

et à l’occasion de la Journée Mondiale des Zones Humides, la communauté de communes du Haut Pays Bigoudin aura l’honneur d’accueillir Philippe Le Niliot, écologue et directeur adjoint du Parc. Sa présentation sera une plongée dans les divers milieux naturels, illustrée par des exemples concrets démontrant les mesures efficaces mises en place pour leur conservation.

Cette conférence a pour objectif de partager des connaissances approfondies sur les écosystèmes marins, en mettant en lumière des initiatives concrètes dédiées à la protection et au développement durable des activités économiques liées aux océans. Philippe Le Niliot détaillera les outils essentiels pour mieux appréhender le rôle crucial des océans et les enjeux liés à leur sauvegarde.

L’approche pédagogique de Philippe Le Niliot sera au cœur de sa présentation, enrichie par des exemples concrets. Des réglementations telles que Natura 2000, les parcs nationaux, et divers niveaux de réserves naturelles seront décryptées, offrant une compréhension approfondie des mécanismes de protection. L’exemple emblématique du parc marin d’Iroise, un modèle de protection et de gestion du milieu marin peaufiné au fil des dix dernières années, servira d’illustration concrète aux enjeux cruciaux liés à la sauvegarde de nos océans. La conférence sera suivie d’un pot de l’amitié.

Réservation souhaitable au 06 73 86 64 71

Chaque année dans le monde, plus de 20 millions de tonnes de plastiques sont rejetées dans l’environnement.

Dans le périmètre du parc, plusieurs actions ont été mises en place afin d’assurer un suivi des déchets. Elles reposent sur différents leviers : l’expertise scientifique, la sensibilisation, la gouvernance, et la maitrise d’ouvrage opérationnelle.

Un sixième sens

Comme les chauves-souris, les dauphins utilisent l’écholocation pour chasser et se repérer sous l’eau. La bosse qui bombe leurs fronts s’appelle le melon. Cet organe émet et reçoit les ultrasons pour repérer la position et la vitesse des proies, les obstacles… C’est une sorte de radar !

L’expertise scientifique :

 

Macrodéchets : Déchet solide visible à l’œil nu supérieur à 5mm.

Le PNMI travaille en collaboration avec le Cèdre sur un suivi des macrodéchets. Ce suivi répond au programme OSPAR : un programme qui vise à prévenir et à éliminer la pollution marine résultant des activités humaines en Atlantique Nord-Est afin de protéger les écosystèmes et la diversité biologique.

Depuis 2010, ce suivi a lieu sur 4 sites : un transept de 100 mètres à Sein, Trielen, Koubou – Crozon, Kerizella – Porspoder. 

Sur chacun des sites, les déchets sont collectés un fois par mois puis triés par catégories : matériaux, tailles, usages,… Le volume est noté et les données sont recueillies dans une base pour analyse.

Ce protocole permet également d’analyser l’origine des activités qui ont généré ces déchets :  les déchets venus de la mer de ceux qui viennent de la terre. En Iroise, 75% des déchets sont maritimes pour 25% de déchets d’origine terrestre, une tendance inverse à celle de la France et au reste du monde. En Iroise, sur 100 mètres de plage, on retrouve en moyenne 127 déchets. Les zones où l’on retrouve les plus forts taux d’accumulation sont les îles et îlots, les zones difficiles d’accès, exposées aux vents, à la houle, etc. et les zones portuaires.

Carte illustrant les dix points de prélèvements et la concentration moyenne en microplastiques flottants en mer d'Iroise et en baie de Douarnenez

Concentration moyenne en microplastiques flottants sur dix points de prélèvements en mer d'Iroise et en baie de Douarnenez

OFB / PPP

Concentration moyenne en microplastiques flottants sur dix points de prélèvements en mer d'Iroise et en baie de Douarnenez

OFB / PPP

Microplastiques : particules de plastiques de taille inférieure à 5mm.

Ils proviennent des macrodéchets qui se dégradent ainsi que des fibres de vêtements. Ils représentent 90% des débris de plastiques dans les océans. Dans le cadre du projet Interreg Preventing Plastic Pollution, 18 organisations de France et d’Angleterre se sont rassemblées pour comprendre et réduire cette pollution plastique. L’objectif a été de définir les sources, les flux et le devenir de plastiques flottants dans les bassins versants. Le CNRS a examiné des prélèvements de microplastiques flottants en  baie de Douarnenez et en mer d’Iroise. 6 campagnes d’échantillonnage ont été réalisées par les agents du parc sur 10 points de prélèvements.

13 348 microparticules de plastiques ont été recueillies en mer d’Iroise et en Baie de Douarnenez. On estime qu’il y a une concentration moyenne de 1 microplastique flottant par m3 en surface

De faibles variations des niveaux de contamination en microplastiques flottants ont été observées. Elles sont liées aux conditions météorologiques, aux activités anthropiques sur terre et en mer (pêche, aquaculture, plaisance) et aux processus hydrodynamiques (mouvements naturels de l’eau, des sables, roches…).

L’hydrodynamisme fort et le caractère ouvert de la Baie de Douarnenez sont des caractéristiques qu’on retrouve plus largement en mer d’Iroise et dans l’océan Atlantique. On constate donc une contamination continue de passage entre les rejets des bassins versants et l’océan ouvert.

Gouvernance

Afin de limiter l’impact de l’activité maritime, le parc accompagne la création de filières alternatives au plastique dans la construction maritime. Des tests de filets innovants en partie biosourcés et compostables (en situation de compostage industriel), ainsi qu’une étude d’évaluation de l’impact écotoxicologique de la dégradation de cordages biosourcés sur les espèces et les milieux marins sont actuellement engagés. Ces deux actions ont pour objectif d’évaluer l’efficacité et l’impact des matériaux biosourcés par rapport aux engins de pêches classiques

Le parc accompagne également les ports partenaires dans l’optimisation de leurs déchèteries portuaires.

La maitrise d’ouvrage opérationnelle :

Au sein du parc, 6 opérations de dépollution ont eu lieu en zones difficiles d’accès (falaises, îles et îlots, nettoyages sous-marins en zones portuaires).

De 2020 à 2021, des actions de transport et de traitement de navires en fin de vie depuis les îles au continent ont été opérées. Les communes de Sein, Molène, Ouessant et le Conquet ont été accompagnées afin d’aider les propriétaires de navires à évacuer leurs épaves vers le continent en prenant en charge les coûts de transport vers un centre de déconstruction agrée. Au total, 55 épaves ont été retirées en Iroise.

En 2022, un modèle de valorisation des filets de pêche fins usagés en Iroise a été conçu. L’objectif est qu’il soit réplicable par des acteurs locaux compétents et impliqués à toutes les échelles de la valorisation (démontage, tri, collecte, stockage, massification, nettoyage, broyage, recyclage).

Une cinquantaine de bacs à marée ont été mis en place dans 18 communes. Cet outil de collecte participatif a permis de récupérer plus de 14 tonnes de déchets pendant les 2 années d’évaluation réalisées par le parc. Aujourd’hui ces bacs sont confiés aux communes qui ont désormais la charge de vidange et d'entretien et qui peuvent décider de les retirer en période estivale.

Epave de bateau

Epave de bateau évacuée par le parc

Laëtitia Beauverger / Office français de la biodiversité

Epave de bateau évacuée par le parc

Laëtitia Beauverger / Office français de la biodiversité

Un bac à marée près de la dune

Un bac à marée près de la dune

Laëtitia Beauverger /Office français de la biodiversité

Un bac à marée près de la dune

Laëtitia Beauverger /Office français de la biodiversité

Bac à marée

Bac à marée

Marie-Amélie Neollier / Office français de la biodiversité

Bac à marée

Marie-Amélie Neollier / Office français de la biodiversité

Stand de sensibilisation du parc marin à Molène

Stand de sensibilisation du parc marin à Molène

Laure Blondet / Office français de la biodiversité

Stand de sensibilisation du parc marin à Molène

Laure Blondet / Office français de la biodiversité

Plaque de sensibilisation "la mer commence ici" devant un avaloir

Plaque - La mer commence ici

Marie-Amélie Neollier / Office français de la biodiversité

Plaque - La mer commence ici

Marie-Amélie Neollier / Office français de la biodiversité

Découverte de la biodiversité de la plage à marée basse à Molène

Découverte de la biodiversité de la plage à marée basse à Molène

Laure Blondet / Office français de la biodiversité

Découverte de la biodiversité de la plage à marée basse à Molène

Laure Blondet / Office français de la biodiversité

Sensibilisation et communication

Le parc a mis en place des plaques de sensibilisation sur les avaloirs indiquant « la mer commence ici » afin de rappeler à chacun que les déchets terrestres sont des déchets qui finissent dans les milieux marins.  Le parc mène des campagnes de sensibilisation auprès du grand public, des professionnels, et des lycées maritimes.

Evaluation de la contamination par les microplastiques flottants en Baie de Douarnenez et Mer d'Iroise